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Philippe Cassard, Anne Gastinel et David Grimal en concert

Philippe Cassard (piano), Anne Gastinel (violoncelle) et David Grimal (violon) vous donnent rendez-vous dans l’Auditorium de l’Abbaye aux Dames pour le dernier concert de la saison 24|25. Ensemble, ils interpréteront un programme dédié à Beethoven et à Schubert.
Un concert à ne pas manquer !

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Tout savoir sur les artistes

Solistes et concertistes, Philippe Cassard (piano), David Grimal (violon) et Anne Gastinel (violoncelle) commencent à jouer en trio au milieu des années 2000. Ils sont invités dans de nombreux festivals et saisons musicales en France (La Roque d’Anthéron, Théâtre des Bouffes du Nord et Cité de la Musique à Paris, Soissons, Nancy, Le Méjean en Arles, Heures Musicales de Biot, Le Volcan au Havre etc.) ainsi qu’en Grande Bretagne (Wigmore Hall de Londres), Irlande (Irish Great Houses Festival), Italie, Suisse et au Canada. Leur répertoire comprend des trios de Haydn, Schubert, Brahms, Dvorak, Ravel, Chausson, Fauré, ainsi que l’intégrale des Trios de Beethoven. De ce dernier ils ont enregistré pour La Dolce Volta les trios «Les Esprits» op.70 n°1 et «A l’Archiduc» op.97, qui reçoit le Diapason d’Or, le Choc de Classica et les FFFF de Télérama. En 2016, ils commandent un Trio au compositeur et pianiste de jazz Baptiste Trotignon. En 2025, ils fêtent les 20 ans de leur compagnonnage musical


Tout savoir sur le programme

Composé en 1811, à la même époque que la 7ème Symphonie et la 10ème Sonate pour violon et piano, le Trio dédié à l’Archiduc Rodolphe d’Autriche fut créé par Beethoven lui-même au piano, alors que sa surdité était totale, et par ses amis Ignaz Shuppanzigh au violon et Joseph Linke au violoncelle. L’œuvre, aux vastes proportions et d’un lyrisme ardent, contient un mouvement lent à variations qui annonce les méditations philosophiques à venir dans les derniers Quatuors des années 1820. Le final, par son caractère dansant et humoristique, résonne comme un retour à une réalité plus terrienne.

Le 2ème Trio de Schubert appartient à la floraison ininterrompue de chefs d’œuvre produits par le compositeur entre l’été 1827 et sa mort (novembre 1828). Développements immenses, notamment dans le Final, qui fait resurgir le thème du 2ème mouvement et le juxtapose à plusieurs motifs. Caractère symphonique de l’écriture, avec une partie de piano souvent lestée de puissants accords. Nostalgie et détresse du personnage fétiche de Schubert le Wanderer (le “marcheur”). Et partout ce charme viennois dans les rythmes de danses et les airs populaires que Schubert glanait dans les rues, les auberges et les salons.